En dehors de l’école et de la famille, d’autres lieux permettent aux jeunes d’apprendre au contact des adultes : c’est ce qu’on appelle les tiers-lieux éducatifs. Les églises de la communauté haïtienne de la Martinique relèvent selon nous de cette catégorie. En effet, cette diaspora se retrouve dans des ecclésioles — véritables entreprises à la tête desquelles se trouvent des pasteurs (autoproclamés) issus de la communauté exilée — qui prennent en charge sa progéniture et l’aident à s’intégrer dans la société martiniquaise. Dans cet article, nous entendons démontrer cette fonction éducative de ces lieux de rassemblement de la communauté haïtiano-martiniquaise. À l’instar d’autres communautés évangéliques autochtones nous avons posé cette hypothèse explicative que nous avons vérifiée. Une fonction que ne rempliraient pas en revanche les rares temples vaudous de l’île à la tête desquels se trouvent des fils de Toussaint Louverture.
Gadé gwosé on Bondyé & Gad on Bondyé
Jeunes de l’Église Pentecotiste Unie de Martinique
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